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Un précurseur
Considéré aujourd'hui comme le fondateur du 7ème Art, le prestidigitateur Georges Méliès a 33 ans quand il assiste à la première séance publique des frères Lumière. Cela se passe le 28 décembre 1895, au Grand Café du boulevard des Capucines, à Paris.
ébloui, il entrevoit le premier la dimension artistique du cinéma et va la révéler au public.
Un illusionniste
Ce monsieur est un magicien. Avec la machine des frères Lumière, il trouve le moyen d'immortaliser ses tours. Il est le premier à avoir l'idée d'utiliser cet ancêtre de la caméra pour filmer les histoires qu'il invente.
Sur sa tombe, à Paris, il est inscrit : Georges Méliès 'Créateur du spectacle cinématographique'.
Un homme à tout faire
Il construit le premier studio. Un lieu entièrement voué à la fabrication de ses films, ressemble à une grande serre pour profiter de la lumière du Soleil. Là, Georges Méliès exerce tous les métiers au service de son art : scénariste, caméraman, décorateur, peintre, réalisateur...
Ce studio est une caverne de trésors remplie de décors et de costumes.
Un astronaute
Entre 1896 et 1913, il réalise plus de 500 films dont le plus célèbre est le voyage dans la Lune.
Méliès s'est inspiré de Jules Verne pour raconter l'expédition lunaire d'un savant fou !
Méliès est l'inventeur des effets spéciaux et des trucages.
Un poète
L'artisan du cinéma qu'est Georges Méliès, ne résiste pas à la concurrence avec l'ouverture de studios plus grands et la Première Guerre mondiale. Il fait faillite en 1923 et doit vendre son studio. Anéanti, il détruit lui-même la plupart de ses films.
Mais aujourd'hui encore, même si les trucages prêtent un peu à sourire, la poésie demeure sur les quelques films qui ont pu être sauvés.
Un truqueur
Il est considéré comme l'un des principaux créateurs des truquages et des effets spéciaux (arrêt de caméra, surimpression, fondus, grossissements et rapetissements de personnages).
Il a fait construire le premier studio de cinéma en France.
Un grand gâchis
Ruiné par la concurrence et la guerre, Méliès est contraint de brader son oeuvre et finit par tomber dans l'oubli. Certaines bobines sont récupérées au poids et transformées en talonnettes de chaussures ! Néanmoins, son oeuvre est redécouverte par les surréalistes et il obtient la Légion d'honneur en 1931.
Depuis 1946, le prix Méliès couronne chaque année le meilleur film français ou de coproduction française.
Ses débuts
Fils de famille aisée, Georges Méliès (1861-1938) a fait son service militaire à Blois, la ville du prestidigitateur Robert Houdin. C'est ainsi qu'il a découvert sa vocation. Il va à Londres s'initier à la magie et, de retour à Paris, vend ses parts dans l'entreprise familiale pour acheter le petit théâtre parisien de Robert Houdin.
Très vite, il acquiert à son tour une belle réputation de prestidigitateur... Mais la rencontre des frères Lumière va donner un nouvel élan à sa carrière...
L'affaire Dreyfus
Sorti en 1899, 5 ans seulement après les débuts de l'affaire Dreyfus dans un contexte politique où la France est divisée en 2 camps. Ce film d'une dizaine de minutes ouvertement dreyfusard reconstitue de manière chronologique et séquentiel les faits de l'époque.
Le film se termine sur un nouveau procès de Dreyfus, tenu à Rennes en 1899, où il est reconnu coupable de trahison mais « avec circonstances atténuantes ».
Au royaume des fées
Le Royaume des fées est un film de 16 minutes de Georges Méliès réalisé en 1903. La princesse Azurine est fiancée au prince Bel-Azor en présence des fées-marraines. Mais le Roi a oublié d'inviter la Sorcière qui, furieuse, se venge en faisant enlever la princesse pendant son sommeil.
Bel-Azor se lance à sa recherche avec l'aide de la fée Aurora. Après bien des aventures et des épreuves, il la délivre et l'épouse au milieu des réjouissances de la Cour.
Indice n°11
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TexteIndice n°29
TexteIndice n°30
Texte
Le Grand Méliès de Montreuil...
Hommage à l'artiste Georges-Méliès, et à l'histoire du cinéma montreuillois qui porte son nom.
Les frères Lumière, première projection de films...
La première projection de films des frères Lumière, dans le sous sol d'un café , au boulevard des Capucines, le 28 décembre 1895. Cette projection comportait 10 films...
L'affaire Dreyfus (1899) - Georges Méliès...
Méliès réalisait deux sortes de court-métrages : les films fantastiques, dans lesquels il laissait libre court à son imagination, et les films historiques, comme celui-ci.
Rien à signaler.
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