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L'inné...
Au départ, c'est surtout René Descartes (1596-1650) qui a développé la notion d'inné, comme une opposition entre nature et culture, entre l'animal et l'homme, être pensant par excellence.
Mais le courant des éthologistes classiques, tels Konrad Lorenz (1903-1989) et Nikolaas Tinbergen (1907-1988), défendent la thèse évolutionniste selon laquelle les comportements résultent de la sélection naturelle qui ne conserve que ceux qui permettent une meilleure adaptation de l'espèce à son milieu de vie.
La sélection naturelle est dépendante de l'hérédité : les comportements sont donc sous-tendus par des bases génétiques. Lorenz, qui a beaucoup étudié les comportements instinctifs, propose que le comportement se construit comme un immeuble suivant les plans conçus à l'avance par un architecte.
L'inné modifiable !
. Dans les années 1920, le béhavioriste John Watson affirma que même les comportements innés peuvent être modifiés par le conditionnement...
. Le courant des behavioristes, tels que Edward Thorndike (1874-1949), John Broadus Watson (1878-1958) et surtout Burrhus Frédéric Skinner (1904-1990) ont surtout privilégié comme approche les processus d'apprentissage.
. Pour les connexionnistes, l'apprentissage est la modification du comportement d'un animal résultant de son expérience.
. A l'heure actuelle, l'épigénétique se développe. Les modifications épigénétiques constituent l’un des fondements de la diversité biologique. L'épigénétique est venue à point nommé pour combler le vide qui existait entre inné et acquis.
C'est pas inné !
Pour Kuo, l'instinct n'était qu'une façon commode d'expliquer les comportements qui ne cadraient pas avec la théorie en vigueur : « Nos recherches passées sur le comportement se sont fourvoyées car au lieu de chercher comment faire entrer la nature dans l'animal, nous avons tenté de l'inventer dans l'animal.
Ses théories ne furent connues en Occident qu'au moment où le béhaviorisme commença à céder le pas à la psychologie cognitive.
L'idée de développement constant dénué de mécanisme innés exerça une certaine influence car il faisait le pendant à la psychologie de l'instinct développée par Konrad Lorenz.
Les chats aiment-ils les rats ?
L'expérience la plus célèbre de Zing-Yang Kuo consista à élever des chatons avec des rats, certains dès la naissance et d'autres plus tard.
Il s'aperçut que les chatons toléraient les rats en grandissant :
. non seulement ils ne les attaquent pas,
. mais ils en font des compagnons de jeu et développe même une forme d'attachement.
Citations
Indice n°6
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TexteIndice n°13
TexteIndice n°14
TexteIndice n°15
Indice n°16
Indice n°17
Un rat qui aime les chats !
Un chien et un chat amoureux...
Encore plus fort !
Le chien, le chat et le rat !!!
Les oiseaux et les chats s'aiment-il ?
Démonstration...
Encore plus fort !
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Bon voyage ! |