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Le saviez-vous ?
"Certaines variables situationnelles peuvent conduire beaucoup d'adultes normaux à se comporter de manière fort peu appétissante" (Elliot Aronson)
Le 'shadow banking', c'est quoi ?
Le « shadow banking » recouvre toutes sortes de placements qui concurrencent les dépôts bancaires. La plupart du temps, ils sont effectués par des fonds de titrisation, des hedge funds, des banques d'affaires ou des fonds monétaires, c'est-à-dire des entités qui ne sont pas soumises à la réglementation bancaire, car elles ne reçoivent pas de dépôts.
Les investissements réalisés par ce système bancaire parallèle offrent souvent des rémunérations attractives, mais ils présentent aussi des risques plus élevés pour les investisseurs.
Cela n'empêche pourtant pas leur développement. Même la crise financière ne parvient pas à stopper la tendance. Depuis 2009, les investissements réalisés par les hedge funds et autres entités non bancaires sont repartis de plus belle. Le FSB estime la taille des activités de la finance de l'ombre à environ 67.000 milliards de dollars en 2011, soit plus de 5.000 milliards de plus qu'en 2010.
Fonctionnement
Le shadow banking remplit la même fonction que les banques d'investissement, mais à travers une série d’intermédiaires, dont l’activité est peu réglementée, dans un système soumis à un fort risque en cas de défaillance d’un maillon de la chaîne.
Ainsi, alors que les activités fondamentales des banques d'investissement sont soumises au règlement et au suivi des banques centrales et d'autres institutions gouvernementales, il est devenu pratique courante d'effectuer des transactions de manière à ne pas figurer sur les bilans conventionnels et à ne pas être visible aux régulateurs.
Par exemple, avant la crise financière 2008, les banques d'investissement finançaient les emprunts de logement par moyen de titrisations hors bilan et se protégeaient grâce aux couvertures de défaillance hors bilan.
Faut-il avoir peur ?
Selon le FMI, 60.000 milliards de dollars, presque une année de PIB mondial, 3 fois plus qu'il y a dix ans. Le « shadow banking » englobe grosso modo toutes les activités bancaires qui ne sont pas réalisées par des banques traditionnelles : prêts accordés par un assureur à une grande entreprise jusqu'au paiement mobile effectué au moyen d'un smartphone, en passant par les plates-formes de financement participatif…
Faut-il s'en inquiéter ?
Cette finance informelle prend la place laissée vacante par la finance classique. se nourrit des tombereaux de liquidités déversés par les banquiers centraux, comble les trous créés par les régulateurs à force d'imposer aux banques des montagnes de capitaux prudentiels… Et soutient la croissance dans nombre de pays. Le problème tient moins à l'expansion du « shadow banking » qu'à son encadrement (manque de contrôle et de régulation, peu ou pas de séparation entre les banques de dépôt et les banques de finances, peu ou pas de lutte contre les paradis fiscaux...).
Banque traditionnelle et finance parallèle
En théorie, ce développement d'une finance \nparallèle pose un problème de concurrence pour les banques traditionnelles.
Cependant, il faut souligner que celles-ci sont très impliquées dans le shadow banking. Nombre d'entités de l'ombre bénéficient d'un soutien implicite des banques.
Celui-ci peut prendre plusieurs formes: utilisation d'une marque, d'un réseau de distribution, apport de liquidités... De fait, une partie importante du shadow banking est liée aux banques. Et c'est bien ce qui pose problème pour le régulateur.
C'est bien ou pas ?
Le « Shadow banking » a souvent une connotation négative. Pourtant il permet de financer l'économie en apportant énormément de liquidités sur les marchés.
Cependant, il y a eu beaucoup des excès. Pendant des années, les banques et les hedge funds se sont amusés à découper les crédits immobiliers en tranches et à les incorporer à d'autres produits financiers complexes, dotés d'une rentabilité supposée imbattable. Ces produits « titrisés » ont été vendus un peu partout et se sont largement diffusés sur la planète finance, mais quand leurs détenteurs se sont aperçus qu'ils étaient pourris, cela a entraîné un mouvement de panique. Tout le monde a voulu vendre, mais il n'y avait pas d'acheteur. Résultat, une perte de confiance, un assèchement brutal de la liquidité et le gel du marché interbancaire, poussé au paroxysme dans les semaines qui suivent la chute de Lehman Brothers.
Cette expérience montre qu'il faut encadrer la finance de l'ombre.
Réformes : suffisantes ou non ?
La plupart des réformes financières depuis 2008 tentent de réguler les différents acteurs du shadow banking system : renforcement des exigences de fonds propres des banques, renforcement des exigences prudentielles imposées aux SIFIs (institutions financières à caractère systémique). Au niveau mondial, vingt-neuf SIFIs ont été dénombrées, dont quatre sont françaises : BNP-Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE.
Mais il est clair qu’elles ne vont pas assez loin. Ainsi, aucune des mesures prises n’organise une stricte séparation entre, d’une part, les activités bancaires traditionnelles et les banques d'investissement et les fonds spéculatifs.
Cette question de la séparation se pose avec acuité en Europe où coexistent sans véritable cloisonnement ces différentes activités au sein de banques universelles. En outre la lutte contre les paradis fiscaux paraît bien faible.
Record !
Le « shadow banking » a atteint le niveau record de 70.000 milliards de dollars en 2011, selon le Un rapport publié par le Conseil de stabilisation financière (FSB - Financial Stability Board ). Or les activités de ce secteur, très développé en Europe, sont peu contrôlées. Explications.
Dans son dernier rapport, le Conseil de stabilité financière (FSB) s'alarme du développement de la finance de l'ombre. Celle-ci représenterait 67.000 milliards de dollars, soit 33,5 fois le PIB de la France.
Les plus gros systèmes bancaires...
Le rapport du FSB (Financial Stability Board) montre que les Etats-Unis sont le pays doté du plus gros système bancaire parallèle- 23.000 milliards de dollars en 2011-, devant la zone euro (22.000 milliards) et le Royaume-Uni (9.000 milliards).
Mais la part des Etats-Unis a décliné ces dernières années au profit du Royaume-Uni et de la zone euro, précise l'étude.
Le FSB souligne que le « shadow banking » risque de se développer davantage encore en réaction aux nouvelles règles de solvabilité bancaire dites de Bâle III, qui prévoient d'obliger les banques à renforcer considérablement leurs fonds propres pour prévenir des difficultés qui contraindraient les Etats à les renflouer avec l'argent du contribuable.
Acteurs
Ils impliquent les firmes de capital-investissement, les banques d'affaires, les agences de notation, des spéculateurs sur les matières premières, les chambres de compensation et des sociétés hors bilan.
Parfois le terme est appliqué aussi aux mécanismes tels que les fonds de couverture (hedge funds), les fonds du marché monétaire, et les placements structurés - le sens et l'envergure de la finance fantôme étant en discussion.
Paradis fiscaux
Les paradis fiscaux, par lesquels transitent dans l’opacité près de 50 % des flux internationaux de capitaux, sont un des rouages de la finance de l’ombre.
Selon l’OCDE, quatre critères permettent de les définir :
La City de Londres est le plus grand de ces paradis fiscaux, car elle est au centre d’un réseau mondial de paradis fiscaux, anciennes colonies de la Couronne (îles Caïman, Gibraltar, Hongkong, Dubaï…), ce qui lui permet d’abriter 55 % des dépôts offshore (extra-territoriaux).
Indice n°11
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TexteIndice n°28
TexteIndice n°29
TexteIndice n°30
Texte
Pourquoi la "finance de l'ombre" reste au dessus des lois ?
67 000 milliards de dollars, la part de l'ombre !
La titrisation, vrai coupable de la crise ?
Que le shadow banking commence...
La titrisation est une pratique des banques qui leur permet d'accorder des crédits sans prendre de risque !!!
Max Keiser - Les banques européennes en faillite ou la finance de l'ombre (VOST)
Interview en anglais avec sous-titres en français.
Monnaie, faillite et shadow banking: préoccupations de la Chine...
Impunité des banquiers et contrôle du Shadow Banking ? (O.Delamarche)
Les banques centrales fabriquent l'hyperspéculation et l'hyperinflation...
Jacques Cheminade, homme politique français et fondateur du parti Solidarité et Progrès, s'est entretenu avec Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de Bilan.
Ils évoquent la déconnexion entre les marchés boursiers euphoriques, et le marasme économique ; la nécessité de séparation des banques.
Dessine-moi l'éco : Qu'est-ce qu'un paradis fiscal ?
A qui profite la dette ?
Animation pour que les choses soient claires !
Et si c'était vrai !!
Crise du système ou système de la crise ? (émission radiophonique)
Le libre journal de la résistance française...
Comment marche le monde et l'économie actuelle ?
Intéressant pour aborder les choses autrement !
Le débat commence réellement à 7 minutes de la vidéo.
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