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Chiffres 2013-2014
Comment la France est-elle classée en termes de libertés humaines ? :
. Liberté de la presse : la France est 39e/180 selon le classement 2013 de Reporters Sans Frontières.
. Libertés économiques, la France est en 40ème/152 position selon le classement 2013 de l’Institut Fraser et en 70ème/178 position selon le classement 2014 de la Fondation Heritage.
. Liberté (en général), la France est en 33ème position selon le classement 2012 « Free the world » de l’Institut Fraser.
. L’indice de développement humain (IDH) de la France en 2014 est 0.884. La France est 20e/178 pays.
. Le budget de la Justice en France nous classe en avant derniers de l'Europe élargie (27 avec les pays de l'Est).
. En 2010, la France se situait au 24e rang sur 27 parmi les états de l'Union européenne.
. Egalité hommes-femmes : En 2014, la France est passée de la 45e à la 16e place sur 142 dans le classement du Forum économique mondial sur la parité.
2008-2010 : France, Démocratie incomplète
La France n'est plus une « démocratie complète ». C'est ce qui ressort de l'Indice démocratique établi tous les deux ans par le journal britannique The Economist. Elle passe de la 24ème à la 31ème place, dans un classement qui souligne un « déclin » global de la démocratie dans le monde entre 2008 et 2010.
L’Economist Intelligence Unit y voit une double cause :
République démocratique et l'Europe
Les remises en cause (non exhaustives) :
Démocratie ?
Le terme démocratie (du grec ancien dēmokratía, « souveraineté du peuple »), est le régime politique dans lequel le peuple est souverain. (Avec la distinction à faire entre la notion de «peuple» et celle plus restrictive de « citoyens » : en effet la citoyenneté n'est pas forcément accordée à l'ensemble de la population).
Selon Périclès repris par Abraham Lincoln (16e président des états-Unis de 1860 à 1865), la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C'est l'une des définitions canoniques couramment reprises, ainsi qu'en témoigne l'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie.
5e République
En France, la Cinquième République est le régime républicain en vigueur depuis le 5 octobre 1958. Son fonctionnement est régi par la Constitution de 1958.
La Cinquième République est un régime parlementaire rationalisé, ce qui signifie que le Parlement, bien que votant la loi, doit composer avec un exécutif (Président de la République et Gouvernement) relativement fort.
Principes et République démocratique
. état de droit : suppose l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantesTirage au sort
Au sein de la démocratie athénienne, la pratique du tirage au sort de magistrats était considérée, notamment par Platon et Aristote, comme caractérisant la démocratie. Dans De l'esprit des lois, Montesquieu reprend cette conception de la démocratie comme régime où le suffrage a lieu par le sort, là ou l’élection « est de l'ordre de l'aristocratie ».
Le tirage au sort est utilisé en démocratie en vue de garantir l'égalité politique, améliorer la représentativité, et éviter la corruption. Il est en ce sens associé à des mandats relativement courts dans la démocratie athénienne (de l'ordre de un an) et a une obligation de reddition des comptes de la part des tirés au sort. Le tirage est généralement associé à des mesures de démocratie directe comme, le vote des lois directement par les citoyens.
Elle est aujourd'hui reprise et valorisée par le philosophe Jacques Rancière, ou plus récemment,par étienne Chouard...
Régime démocratique : 4 principes
Quatre grands principes sous tendent un régime démocratique :
Démocratie en questions ?
La démocratie est le régime politique par lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple souverain. Cette définition simple pose une série de questions complexes pour interroger nos institutions (liste non exhaustive) :
. Qui est le peuple ? Toute la population ? Une catégorie de la population ? Les citoyens ? Qui a droit à la citoyenneté ? Selon quels critères ? A quel âge devient-on un citoyen ? Les résidents étrangers vivant en France ont-ils le droite de voter ? A quel type d'élection ?...
. Comment le peuple exerce-t-il son pouvoir ? Doit-il participer directement aux prises de décision ? Doit-il se faire représenter ? Quelles formes peuvent prendre sa participation à la politique ?
. Quel est l’intérêt général ? Comment savoir ce que veulent les citoyens ? Le peuple est-il capable d’exprimer ce qu’il veut ? Y a-t-il un contre-pouvoir ? Qui les contrôlent ? Doit-on toujours faire ce que le peuple veut ? L’intérêt supérieur de l’Etat correspond-t-il à l’intérêt général ?
1- La souveraineté populaire
La souveraineté populaire suppose que les citoyens puissent participer aux prises de décision politique, directement ou indirectement, et qu’ils puissent contrôler ceux qui prennent ces décisions. Le peuple détient un pouvoir souverain et peut exprime sa volonté par le vote, selon le principe « un homme, une voix ». Ceci suppose donc :
2- Le séparation des pouvoirs
La séparation des pouvoirs. La théorie de la séparation des pouvoirs a été énoncée par Montesquieu dans « L’esprit des lois » (1748). Elle est un principe de répartition des différentes fonctions de l'état, qui sont confiées à différentes composantes de ce dernier.
2- Séparation des pouvoirs : 2 règles
. La règle de la spécialisation : l'exécutif, le législatif et le judiciaire ont des domaines qui leur sont propres et chaque organe ne doit pas empiéter sur le domaine de l'autre dans le but de préserver la liberté. Ceci permet de lutter contre l’absolutisme.
3- Les libertés fondamentales
Elles regroupent à la fois les droits de l’homme (droits universels inaliénables), les libertés publiques (droits vis-à-vis de l’Etat) et les garanties procédurales qui protègent les individus des autres et de l’Etat (excès et des abus de pouvoir).
Elles sont reconnues dans la Constitution et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et, au niveau international, par la Convention européenne des droits de l'homme et la déclaration universelle des droits de l'homme.
Pour éviter un empiétement de l’Etat dans des domaines jugés sensibles pour les libertés publiques, l’Etat a créé des autorités administratives indépendantes. Elles sont donc placées en dehors des structures administratives traditionnelles et ne sont pas soumises au pouvoir hiérarchique. Les pouvoirs publics ne peuvent pas leur adresser d’ordres, de consignes ou même de simples conseils et leurs membres ne sont pas révocables.
4- Libre expression du contre-pouvoir
Le contre-pouvoir est un pouvoir qui s'organise face à une autorité établie. Ce peut être une force politique, économique ou sociale et son rôle a pour effet de restreindre l'exercice du pouvoir en place et de proposer une alternative aux décisions d'une autorité.
Régime autoritaire ?
Guy Hermet, sociologue, politologue et historien français et spécialiste des régimes autoritaires dont les travaux les plus récents portent sur l'épuisement de la démocratie en tant que régime finissant, auquel se substituent de façon non déclarée des systèmes de « gouvernance » encore mal définis. Il décrit notamment les dérives des démocraties tendant vers des régimes autoritaires selon notamment les cinq caractéristiques suivantes :
Interrogez le monde qui vous entoure à travers cette grille pour apporter des réponses à vos questions...
1- vers une confiscation du pouvoir
Dans cette perspective, la démocratie dans les sociétés complexes tend à la confiscation par le politique au détriment du peuple.
La complexité supposé ou réelle des sociétés engendre des prises de décisions collectives sont de plus en plus techniques et complexes qui ne peuvent être prises que par des experts en politiques, les dirigeants, qui se coupent progressivement de la masse des dirigés.
Ainsi, peu à peu une oligarchie politico-financière monopolise le pouvoir économique et politique à son profit en oubliant le mandat des électeurs.
Dans cette perspective, une démocratie peut déboucher sur un régime autoritaire dans lequel le pouvoir politique veut imposer la toute puissance de l’Etat.
Vers l'oligarchie
Ici, les pouvoirs politiques et économiques sont de plus en plus concentrés dans un petit nombre de mains. Ainsi, le pouvoir est aux mains de personnalités du monde des affaires, les oligarques, en lien avec le pouvoir politique notamment à la faveur de crises, d'une transition économique, de privatisations, de mutations...
Le président s’appuie alors sur cette caste économique et ses énormes moyens financiers pour asseoir son pouvoir politique. La corruption est peu à peu érigée en système pour obtenir l’accès au pouvoir et aux richesses qu’il procure. La France selon l'indice de perceptions de la corruption est au 25e rang mondial sur 178 en 2010.
Vers une démocratie d'apparence
Le recrutement des dirigeants relève plus de la cooptation que de la mise en concurrence électorale des candidats aux responsabilités publiques.
De l'extérieur, elle vise notamment à légitimer le système politique aux yeux du monde et de l’intérieur à s’assurer de l’apathie des masses sans que le résultat des votes, connus à l’avance, n’aient une quelconque influence.
Les élections sont sous contrôle : ceux qui se présentent sont adoubés et plébiscités par le système ou évincés, décriés, marginalisés pour ceux n'entrant pas dans les bonnes cases de l'échiquier politique.
Le clientélisme du pouvoir politique peut se traduire par l’achat de voix, la satisfaction des besoins des fidèles au pouvoir, le contrôle des fonctionnaires ou encore le bourrage des urnes.
Vers la confusion des pouvoirs
Le pouvoir exécutif contrôle peu ou prou à la fois le législatif (peu ou pas de dissidence, consensus généralisé, mise en marge ou exclusion des réfractaires...) et le judiciaire (Il supervise notamment la nomination des juges ce qui rend la justice dépendante du pouvoir politique, exerce différents moyens de pression (financier, promotion, ...).
Les décisions de justice considérées comme politiques sont alors arbitraires et injustes au regard du traitement des autres citoyens.
Enfin, l’Etat contrôle directement ou indirectement les grands médias ce qui fait taire les voix discordantes ou met en avant les tenants du discours dominant."
Vers l'absence d'Etat de droit
Deux aspects peuvent être envisagés pour entrevoir une démocratie tendant vers l'absence d'Etat de droit :
Ici, le pouvoir des régimes autoritaires repose davantage sur la force, que sur la persuasion.
Indice n°21
TexteIndice n°22
TexteIndice n°23
TexteIndice n°24
TexteIndice n°25
TexteIndice n°26
TexteIndice n°27
TexteIndice n°28
TexteIndice n°29
TexteIndice n°30
Texte
Lalanne : "Y a pas de démocratie en France !"
La France a elle été un jour une démocratie ? (le référendum pour la constitution européenne et le traité de Lisbonne)
Alain Badiou : de l'idée de démocratie à l'oligarchie actuelle et de la fusion France-Allemagne...
Restez débranchés ! - Une Cinquième République... démocratique ?
Démocratie : histoire d'un malentendu (aux Etats-Unis et en France).
Pour Francis Dupuis-Déri, la démocratie n'est pas celle que l'on croit et son histoire est encore plus méconnue. Détestée et ridiculisée pendant des siècles, la démocratie était vue comme le pire des régimes pendant des générations en Occident.
Lorànt Deutsch : "L'histoire qu'on nous inculque est une histoire qui flatte le vainqueur" monarchie parlementaire et démocratie...
Albert Jacquard 1994 : On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux...
Démocratie directe : Le miracle Suisse...
Rien à signaler.
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Bon voyage ! |