Le Sud
Les pays en voie de développement...
Pour la BTCA (Better Than Cash Alliance) et les tenants du paiement numérique, cela permettra d'intégrer à l'économie planétaire, les 2,5 milliards d'hommes et de femmes exclus du secteur financier. En outre, pour ses représentants, le paiement numérique offre un outil de décaissement plus efficace, transparent et souvent plus sûr.
Pour accompagner ce processus, qui exige des ressources et une expertise technique et une organisation, la BTCA met en œuvre les actions suivantes :
. elle fournit une aide politique, technique, financière, …
. elle développe des produits moteurs d'une transition efficace.
Le Sud (suite)
En contre partie, elle demande aux pays adhérents de renoncer aux règlements en espèces au profit des paiements électroniques pour les allocations sociales, l'aide humanitaire, les salaires et les fournisseurs ;
Pour les pays adhérents les bénéfices sont énormes : une réduction de 75% des coûts de fonctionnement (selon la BTCA).
Quant à la population, dans des pays où il est plus facile de trouver un portable qu'un point d'eau, les intérêts immédiats sont nombreux : gain de temps, d'argent et de sécurité (plus de transport d'argent sur soi et plus besoin de faire des dépôts à la banque).
BTCA ?
Objectifs de la BTCA (Better Than Cash Alliance) : accélérer la transition vers les paiement électroniques. Elle fournit une expertise dans la transition vers les paiements numériques pour atteindre les objectifs de l'autonomisation des personnes et la croissance.
Ses membres fondateurs :
La BTCA, a été créée en septembre 2012 à l'initiative de la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, Citi, la Fondation Ford, Omidyar Network, l'USAID, Master-Card et le fonds d'équipement des Nations unies (UNCDF), qui en assure le secrétariat.
Pays adhérents au programme de la BTCA :
Le Pérou, le Kenya, la Colombie et la République des Philippines ont été les pionniers, suivis par l'Afghanistan, le Malawi, le Rwanda, le Ghana, le Sénégal, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Népal, ...
Le Nord
Le pays occidentaux...
Nouveau public, nouveau discours !
Promesse d'enrichissement et de croissance pour les pays en voie de développement, et augmentation de la productivité des entreprises par la réduction des coûts pour les pays développés occidentaux ainsi qu'une transparence accrue et une sécurité plus grande.
Mondial
Un mouvement est mondial...
Le paiement électronique a initialement touché les clients institutionnels des banques (caisses de retraites, compagnies d'assurances, fond de placement,...) et les grands comptes privés, mais désormais, les particuliers, les petits commerçants et les artisans sont également visés par le paiement électronique.
Scandinavie
La pancarte « Nous n'acceptons pas les espèces » fait désormais partie du paysage. Désormais, les sans-abri, qui vendent des magazines, sont également équipés de lecteurs de cartes mobiles.
Les espèces sont bannis du quotidien pour le Scandinave moyen. Ce moyen de paiement séculaire ne sert plus qu'à faire des achats illicites comme acheter de la drogue...
Entre 2010 et 2012, 500 filiale ont banni les espèces et 900 distributeurs automatiques de billets ont disparus. Même les enfants reçoivent leur argent de poche par virement. La carte de débit est utilisable à partir de 7 ans.
Banques
Dans une société sans cash, les banques n'ont plus rien à craindre des vols, ni même à transporter ses fonds. Plus besoin non plus d'assurer l'entretien et la sécurité des distributeurs, ni même de personnels derrières les guichets pour traiter les réceptions et les demandes d'argent liquide.
En outre, en en sachant plus sur les différentes transactions financières (lieu, horaire, montant, nature, fréquence des achats), elles peuvent ajuster leur stratégie de communication et de vente, en collant à vos goûts et habitudes, et bien sûr, monnayer vos données.
En outre, en prenant une quote-part sur toutes les transactions (sociale, salariale, solidaire, et même illicite), son bénéfice se voit accru en conséquence.
Banques (suite)
Les banques se régalent, car que craindre, même en cas de crise, elles ont un contrôle absolu sur votre argent (plus de queue au distributeur, fixation des montants des retraits autorisés...), les clients sont captifs et soumis au même lois quelle que soit la banque.
Désormais, le moindre mouvement d'argent pourra être tracé et sujet à prélévement, surtout en période de crise et de déficit !
Commerçants
économie de temps et de gestion des espèces en perspective (vers une généralisation caisses automatisées en perspective). En outre, ils n'auront plus à craindre les braquages tout comme pour les particuliers.
A quoi servirait de voler, des caisses vides, des bijoux, des équipements informatiques, s'ils ne sont pas convertible en argent sonnant et trébuchant.
Relance économique...
Dans un premier temps, la suppression de l'argent liquide devrait dynamiser l'économie en relaçant la consommation en injectant dans l'économie l'argent caché dans les bas de laine, l'argent du travail au noir.
Mais plus pernicieux, cette relance économique pourrait se réaliser en imposant à nos comptes des taux d'intérêt négatifs (argent fondant), incitant les plus radins d'entre nous à dépenser, puisque l'argent mis en banque se dévaluerait.
L'obligation de consommer (ou d'investir) pourrait bien devenir incontournable et instaurée en règle de fonctionnement de nos sociétés. L'argent ne doit pas dormir, il doit circuler et le plus rapidement si possible.
Otages
Outre des problèmes de sécurité informatique aux conséquences désastreuses, la menace la plus sérieuse à prendre en compte dans une société sans argent liquide, est certainement la toute puissance des gouvernements et des banques sur nos comptes.
En cas de crise, ou d'abus de pouvoir, l'absence de cash facilitera tous les abus. Les banques n'auront pas de mal à gérer les files d'attente aux guichets puisqu'il n'y en aura plus. Vous pourrez néanmoins vous en prendre à votre mobile et décharger ainsi toute votre colère.
Sécurité informatique
La sécurité de notre argent est loin d'être assurée. La menace est d'autant plus grande que les cibles et les modes opératoires s'adaptent à cette nouvelle donne. En effet, depuis peu, les pirates informatiques qui visaient les clients s'attaquent désormais aux banques.
Bâptisé APT (Advanced Persistent Threat ou « menace persistante avancée), cette menace désigne à la fois un type de cyberattaque et les groupes qui les ont lancées, car ce type de menace est hors de portée d'un simple individu.
Suivez le petit carré pour lire la suite...
Sécurité (suite)
La dernière en date connue a pu dérober 1 milliard de dollars. Ce hold-up a concerné plus d'une centaine de banques.
Pour chaque banque, un attaque durait entre deux et quatre mois et rapportait l'équivalent de 10 millions. Cette opération fort juteuse aurait commencé en 2013 et Kapersky ne l'a découverte qu'à l'été 2014. Les hackers avaient accès aux caméras de sécurité et enregistraient tout ce qui se passait sur les écrans des employés.
Et ce n'est que la plus petite partie émergée de l'iceberg !! L'invulnérabilité des systèmes ne peut être garantie par aucune banque !
Ultime étape
Après la disparition du cash, les cartes de paiement devrait suivre au profit du paiement via votre smartphone et y compris de mobile à mobile.
L'objectif poursuivi, étant au final selon l'économiste Michel Santi la disparition de nombreuses monnaies au profit de quelques-unes.
Néanmoins, une société sans cash encouragera certainement des pratiques de trocs, d'échanges de compétences et l'émergence de monnaie complémentaire.
A moins, que ce soit la mort annoncé des banques, comme l'économiste Philippe Herlin, semble vouloir croire, avec une révolution silencieuse dans le domaine des moyens de paiement via Apple ou Google, ou encore avec le Bitcoin.
La messe n'est pas encore dite !
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Texte
I TELE Les dangers du paiement sans contact...
Europe 1 : L'argent liquide est-il en voie de disparition ?
Les cartes bancaires NFC (sans contact), attention aux pickpockets numériques...
On n'est plus des pigeons ! Paiement sans contact ou NFC, est-ce vraiment sans risque ?
Envoyé spécial - Fraude carte bancaire...
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